La filière DASTRI à l’épreuve

Des pistes de recyclage et de réutilisation

Alors que l’éco-organisme DASTRI, en charge des déchets d’activité de soins à risque infectieux, conduit son deuxième agrément depuis fin 2016, de nouvelles perspectives se profilent sur la collecte et le traitement. L’émergence des dispositifs médicaux connectés et l’augmentation des soins à domicile pourraient modifier le fonctionnement de la filière. A condition que la législation s’adapte à ces évolutions et assouplisse certaines règles.

Les déchets de soin à risque infectieux sont gérés en France au sein d’une filière REP (Responsabilité élargie du producteur). C’est presque le seul dispositif au monde, excepté dans certaines provinces canadiennes et plus récemment en Californie, à prendre en charge la collecte et le traitement de ces produits. La filière DASTRI a été agréée pour la première fois fin 2012 et renouvelée fin 2016 pour six ans. Son périmètre est limité aux déchets de soin spécifiques issus de dispositifs médicaux perforants, classés en douze catégories. Cela représente annuellement deux millions de boîtes à aiguilles distribuées par les pharmacies. L’éco-organisme fonctionne grâce à 55 . . .

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