Sommaire du n° 76 du 20 mai 2021

PlastiCity veut recycler les déchets plastiques « perdus »

Du nord de la France aux côtes anglaise et hollandaise, en passant par la Flandre, la région des deux mers fait partie des zones urbaines denses en Europe. La production de déchets plastiques est élevée mais leur recyclage reste faible entre 20 et 30 %. Des villes comme Gand, La Haye, Douai et Southend on Sea ont décidé de faire cause commune pour atteindre 50 % de recyclage. Regroupés dans le projet Interreg PlastiCity, une quinzaine de partenaires planchent jusqu’en 2022 sur de nouvelles pistes de collecte et de traitement des plastiques « perdus ». En savoir plus

Le stockage des déchets non dangereux non inertes n’est plus une fatalité

En France, on enfouit encore plus de 30 % des déchets non dangereux. En 2015, la loi sur la transition énergétique (LTECV) a fixé des objectifs de réduction de stockage par étapes, dont – 30 % en 2020 et -50 % en 2025. Aux dernières nouvelles, en 2020, la diminution n’afficherait que 20 %. Face aux tensions sur les capacités de stockage depuis 2018, les régions s’activent pour trouver des alternatives locales, tant sur la prévention que le traitement. Les professionnels du traitement des déchets comptent quant à eux sur la mise en œuvre de plusieurs mesures législatives d’ici à cinq ans pour atteindre les objectifs. En savoir plus 

Batteries : la Finlande maîtrise toute la chaîne de valeur

Le développement des véhicules électriques permet à la Finlande de se positionner comme leader mondial sur l’ensemble de la chaîne de valeur des batteries. Depuis l’exploitation des minéraux, la transformation industrielle, jusqu’au recyclage, ce pays accueille des entreprises de pointe comme Fortum et BASF. S’appuyant sur sa compétitivité industrielle et son savoir-faire universitaire, la Finlande est plus que jamais tournée vers l’Europe, en quête de partenariats et d’investissements. En savoir plus 

Décret 3R : les objectifs sèment la confusion

Comment en finir avec les emballages plastiques à usage unique d’ici 2040 ? L’ambition française est-elle justifiée et surtout réaliste ? Censée tracer la voie de la directive SUP (single use plastics), pour réduire l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement, la loi AGEC est allée plus loin en s’attaquant aux emballages plastiques à usage unique. Publié le 30 avril 2021 au Journal Officiel, le décret 3R – comme Réduire, Réemployer et Recycler –  fixe des objectifs jusqu’en 2025. Sur le terrain, difficile pourtant de s’y retrouver, entre l’usage unique, l’emballage inutile, les alternatives possibles ou non autorisées. En savoir plus

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