Eco-organismes : le compte n’y est pas

La Cour des Comptes déplore encore des dysfonctionnements

Appuyée par le gouvernement, la nouvelle loi sur l’économie circulaire vient d’allonger la liste des filières REP à plus de vingt, d’ici à 2024. Celles-ci sont souvent associées à la création d’éco-organismes, des structures de droit privé. Après une première analyse des éco-organismes en 2016, la Cour des Comptes remet le couvert dans son dernier rapport annuel. Un bilan peu flatteur, qui révèle encore beaucoup de dysfonctionnements aussi bien de la part des éco-organismes que de l’État.

Les contributions perçues par les éco-organismes ont atteint 1,4 milliard d’euros en 2018 pour une prise en charge des déchets équivalent à seulement 40 % des gisements. Cette insuffisance de résultats au regard des montants perçus, justifie selon la Cour des Comptes, une attention toute particulière. Après une première série d’analyses dans son rapport public annuel de 2016, la Cour a ensuite contrôlé en 2018 et 2019, trois nouveaux éco-organismes (DASTRI, filière des déchets d’activités de soins à risque infectieux des patients en auto-traitement ; EcoDDS, filière des déchets diffus . . .

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