Projet Hypass : recycler les laitiers à risque

L'hydrométallurgie, une voie prometteuse mais coûteuse

En France, les crassiers sidérurgiques renfermeraient plus de 35 millions de tonnes de laitiers. Si la plupart sont valorisables, une partie issue de la filière électrique finit en stockage. Leur teneur en éléments métalliques empêche leur valorisation, en raison de leur toxicité. Mais la pression réglementaire et environnementale fait évoluer les pratiques. Parmi les travaux de R&D en cours, le projet Hypass est porté par Mines Saint-Etienne, le BRGM et Industeel ArcelorMittal. L’objectif : donner une seconde vie aux laitiers non valorisables pour réduire les risques de pollution et libérer du foncier.

Une vingtaine d’usines sidérurgiques sont en activité en France. Les aciers issus de haut-fourneaux ou de la filière électrique, génèrent lors de leur fabrication, des résidus appelés laitiers. Le minerai de fer ou les ferrailles sont chauffés à haute température. Une phase résiduelle plus claire se forme à la surface, à l’image du « petit lait ». Lorsqu’elle est refroidie, cette roche artificielle, le laitier sidérurgique est valorisé ou stocké sur des espaces nommés crassiers qui peuvent couvrir plusieurs hectares et plusieurs mètres de . . .

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