Dossiers :
Les entreprises du SBF 120, encore loin du « vrai » modèle circulaire
- Sur la liste des nouvelles réglementations visant les grandes entreprises cotées en bourse, la norme E5 « Gestion des ressources et économie circulaire » du CSRD est un cap à franchir. Mais à ce jour, force est de constater que les avancées en matière d’économie circulaire ne sont pas au rendez-vous.
- Urbyn, cabinet de conseil et d’accompagnement des entreprises sur la gestion des déchets s’est appuyé sur les rapports RSE des sociétés du SBF 120 pour dresser un état des lieux et proposer des pistes d’amélioration. Parmi les démarches engagées, le recyclage arrive en tête, tandis que le réemploi et les nouveaux modèles circulaires sont très à la traîne. Quelques entreprises sortent du lot en adoptant des actions de design circulaire et d’économie de la fonctionnalité.
Emballages plastiques : le projet Buddie-Pack planche sur les impacts du réemploi
- La réglementation européenne pousse inexorablement au réemploi des emballages avec un focus particulier sur la suppression des plastiques à usage unique. Face aux échéances du PPWR et de la loi AGEC, la filière s’organise pour évaluer les changements à mettre en œuvre. Le réemploi impose des études d’impacts techniques, économiques et environnementaux.
- C’est ce que mène actuellement le projet européen Buddie-Pack dont fait partie la France. Plusieurs tests à grande échelle débuteront courant 2025. Au programme, six cas d’étude mettront à l’épreuve des barquettes, des bols et des bouteilles réemployables pour le BtoB et le BtoC. Les premiers indicateurs de circularité sont attendus l’été prochain.
Actus :
Emplois : comment rendre les métiers circulaires plus attractifs ?
Ce n’est pas un sujet nouveau, et pourtant il reste d’actualité. L’économie circulaire peut-elle répondre aux demandes d’emplois aujourd’hui et demain ? Les nouveaux métiers de la transition écologique sont-ils assez attractifs pour la jeune génération ? Lors du salon Pollutec Paris 2024, la thématique de l’emploi s’est invitée à la table, avec un rappel de plusieurs chiffres clefs, des témoignages d’entreprises et l’intervention de Federrec (ex-Federec), dont les filières peinent à recruter.
Une collecte séparée pour les produits en céramique
Bien que présents dans des secteurs soumis à REP, les produits en céramique et dérivés (porcelaine, terre cuite, grès, faïence etc.) ne bénéficient d’aucun dispositif de collecte séparée ni de filière de recyclage structurée. Face à des flux en mélange peu valorisés, un projet sera lancé en début d’année 2025 pour mieux les caractériser et les quantifier. Portés par Ecomaison, et trois autres éco-organismes, ces travaux prévoient une phase d’expérimentation dans trois ou quatre collectivités et un temps de recherche avec des industriels pour trouver des solutions durables de réemploi et de recyclage.