L’achat d’occasion ne rime pas encore avec sobriété

Une étude de l’Ademe pointe les failles du réemploi

L'Etat français s’appuie aujourd’hui sur sa législation environnementale (Lois AGEC, Climat, REEN) pour encourager une consommation plus vertueuse. Cela passe par des objectifs de réemploi et des bonnes pratiques dans le prolongement de la durée de vie des produits. L'achat d’occasion renaît de ses cendres et touche tous les secteurs et tous les publics. Toutefois, les motivations sont très hétérogènes, et pour certaines, contre-productives. L’Ademe publie une étude qui pointe les failles d’un marché, tout sauf sobre.

Préférer les vêtements, les chaussures et les appareils ménagers d’occasion, peut être bénéfique à double titre : pour le porte-monnaie et l’environnement, à condition de garder le cap de la sobriété. Et c’est bien là que le bât blesse, selon une étude de l’Ademe intitulée « Objets d’occasion : surconsommation ou sobriété ? » réalisée avec l’université Paris Dauphine-PSL et le Crédoc, publiée en novembre 2022. L’étude porte sur dix entretiens qualitatifs et une enquête quantitative réalisée en février 2022 auprès de 1500 . . .

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