L’Europe veut sécuriser ses matières critiques

Une liste mise à jour et un plan d’actions pour sortir de la crise

L’Europe vise sa neutralité climatique d’ici à 2050. Pour ce faire, elle s’est engagée à réduire l’emploi de combustibles fossiles, mais soutient aujourd’hui des technologies bas carbone, fortement consommatrices de ressources importées. Depuis près de dix ans, Bruxelles cherche à réduire sa dépendance aux matières premières, sans véritable stratégie forte. Jusqu’à l’arrivée du Covid-19, qui a révélé une Europe vulnérable. Cet électro-choc donnera-t-il un coup d’accélérateur ? Pour sortir de la crise économique et sécuriser ses matières critiques, la Commission européenne vient de soumettre au Parlement une dizaine d’actions, assorties d’échéances à court terme.

Le tungstène fait vibrer les téléphones. Le gallium et l’indium composent les diodes électroluminescentes (DEL) utilisées dans les lampes. Le silicium métal est nécessaire au fonctionnement des semi-conducteurs. Les piles à hydrogène et les électrolyseurs ont besoin de platinoïdes. L’hafnium est plébiscité dans l’électronique pour ses propriétés isolantes. Sous forme d’oxyde, il permet une nouvelle solution de stockage mémoire et . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article