Les maîtres d’œuvre très attendus sur le réemploi

34 entreprises s'engagent à booster la demande

Faux plafonds, portes, huisseries, parquets, dalles de moquette, les matériaux issus de la déconstruction et de la rénovation alimentent depuis trois ou quatre ans l’offre française du réemploi à travers des marketplace et des plateformes physiques. En face, la demande tarde à se généraliser. Seul 1 % des déchets du bâtiment est réemployé. Pour favoriser le passage à l’acte, plusieurs maîtres d’œuvre s’engagent à susciter la demande et soutenir 150 projets sur trois ans. Saluée par toute la filière du bâtiment, cette initiative suscite à la fois curiosité et prudence. Fragilisés par la crise sanitaire, plusieurs acteurs du réemploi aspirent à une mutation profonde du bâtiment.

Difficile d’organiser le marché des matériaux de déconstruction et pérenniser une filière quand l’offre est encore largement supérieure à la demande. C’est le constat du secteur en France où seulement 1 % des déchets de chantier est réemployé. Depuis quelques années, les initiatives ne manquent pas. A travers la création de plusieurs plateformes digitales initiées par des associations d’architectes, des marketplace ou bien des entrepôts . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article