Faux plafonds, portes, huisseries, parquets, dalles de moquette, les matériaux issus de la déconstruction et de la rénovation alimentent depuis trois ou quatre ans l’offre française du réemploi à travers des marketplace et des plateformes physiques. En face, la demande tarde à se généraliser. Seul 1 % des déchets du bâtiment est réemployé. Pour favoriser le passage à l’acte, plusieurs maîtres d’œuvre s’engagent à susciter la demande et soutenir 150 projets sur trois ans. Saluée par toute la filière du bâtiment, cette initiative suscite à la fois curiosité et prudence. Fragilisés par la crise sanitaire, plusieurs acteurs du réemploi aspirent à une mutation profonde du bâtiment.
Difficile d’organiser le marché des matériaux de déconstruction et pérenniser une filière quand l’offre est encore largement supérieure à la demande. C’est le constat du secteur en France où seulement 1 % des déchets de chantier est réemployé. Depuis quelques années, les initiatives ne manquent pas. A travers la création de plusieurs plateformes digitales initiées par des associations d’architectes, des marketplace ou bien des entrepôts . . .
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