Emballement politique sur le dispositif de consigne

Les professionnels du recyclage défendent une alternative

D’une expérimentation solidaire à une concertation qui se transforme en mise en œuvre, il ne s’est passé que quelques mois. L’engouement soudain du ministère de l’Ecologie pour une consigne rémunérée destinée à capter les bouteilles plastiques, mais aussi les canettes en aluminium, a du mal à passer chez les opérateurs du traitement des déchets d’emballages. Beaucoup d’inquiétudes émergent déjà sur les volumes de matières détournées des centres de tri et le coût de fonctionnement du dispositif. Pour Citeo, ce serait une opportunité pour faire évoluer radicalement le système de collecte, à condition de ne pas s’emballer.

Le gouvernement prend acte : plus de 80 % des Français interrogés dans un sondage Ifop sont favorables à la mise en place d’un dispositif de consigne rémunéré pour les emballages. De là à précipiter les choses et transformer une concertation en mise en œuvre, il n’y a qu’un pas. Pour le ministère de l’Ecologie et sa secrétaire d’État, Brune Poirson, la consigne des bouteilles plastiques doit permettre d’augmenter la collecte et le recyclage des . . .

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