Valoriser les déchets dangereux, mais pas à n’importe quel prix

Le Sypred met en garde sur l’évolution des modes de traitement

Le Syndicat professionnel pour le recyclage et l’élimination des déchets dangereux (Sypred) a publié cet été son panorama 2017. Sans grande surprise, la quantité traitée de déchets dangereux reste stable à 5,8 millions de tonnes, mais les procédés de traitement évoluent. La France fait partie des rares pays dans le monde à disposer des capacités suffisantes de traitement. Face à une réglementation incitant à plus de recyclage, les professionnels du secteur s’interrogent sur les impacts sanitaires et environnementaux liés aux substances dangereuses présentes dans certains flux de déchets.

Les huiles, acides, bases et solvants usés, les boues de peinture, les fonds de cuves d’hydrocarbure ou encore les pesticides périmés sont des déchets dangereux. Selon la loi, est un « déchet dangereux » tout déchet qui présente une ou plusieurs des 15 propriétés de danger de l’annexe III de la directive cadre déchets*. Ces déchets se présentent sous toutes les formes (liquides, solides, ou gazeux), dans tous les conditionnements et à tous les pH. Leurs producteurs ont des profils très variés : industries, PME, artisans, collectivités, m . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article