L’industrie du cuir confrontée à la gestion de ses déchets

Un enjeu pour les invendus des produits de luxe

Jusque-là discrète sur le sujet, la filière française du cuir montre ses engagements en faveur d’une économie plus circulaire. Eco-conception, réduction des substances toxiques, réemploi et recyclage sont devenus des enjeux sensibles pour tous les corps de métiers du cuir. Bousculée par des consommateurs plus exigeants sur la traçabilité des produits, la filière cherche à verdir ses activités et à valoriser ses déchets localement. D’autant que la Chine, gros importateur de déchets de coupe, a décidé de stopper ce commerce il y a deux ans, à l’instar d’autres catégories de déchets.

Tanneries, maroquinerie, prêt-à-porter, chaussures, selleries, le cuir est travaillé, transformé depuis des siècles avec dans son sillage, des pollutions souvent dévastatrices pour l’eau, le sol et la santé humaine. Si certaines pratiques artisanales de tannage ou de transformation, nocives pour l’environnement se poursuivent dans certains pays en développement, elles semblent avoir disparu sous nos latitudes. La filière du cuir cherche à redorer son image, touchée par les mouvements hostiles à l’exploitation et à la consommation animale. En France, cette industrie portée . . .

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