Union européenne : une économie circulaire encore trop timorée

Enjeux sur l’empreinte matière et les ressources importées

La réglementation en faveur du réemploi, de la réparation, de la réduction des déchets et d’un meilleur tri des déchets se concrétise depuis le début de l’année. Malgré de nombreuses dérogations et mesures incomplètes, l’Union européenne avance dans sa transition. Certaines institutions n’hésitent pas à faire des piqûres de rappel. Dans son rapport sur l’économie circulaire présenté devant le Conseil début juin, l’AEE juge l’empreinte matière de l’Europe encore trop élevée.

La forte dépendance de l’Europe à l’égard des ressources naturelles pour fournir matériaux, denrées alimentaires et combustibles entraîne d’importantes répercussions sur l’environnement et le climat. Cette dépendance notamment à l’égard des importations mondiales de matières premières essentielles, minerais métalliques et combustibles fossiles est actuellement à la hausse, dans un contexte géopolitique plus difficile. Dans son ensemble, l’économie européenne reste grande consommatrice de ressources pour satisfaire les besoins des citoyens européens et développer ses exportations. Au sein de l’UE, plus de huit milliards de tonnes de . . .

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