Le réemploi n’est pas automatique dans le service public

Une convention nationale en cours avec Valdelia

Qu’il s’agisse de donner des armoires et des bureaux à une association ou acheter du matériel d’occasion, la démarche n’est pas automatique pour un service de l’État. Malgré les discours enthousiastes du ministère de l’Ecologie et la réglementation sur les achats responsables, les acteurs du réemploi et de l’insertion professionnelle assistent à un grand écart avec la réalité. Dans le mobilier, Valdelia travaille depuis plusieurs années à une convention nationale avec l’Etat. L’objectif : encourager le réemploi de mobilier usagé, la réparation et l’achat d’équipements d’occasion ou up-cyclés.

Les citoyens, contribuables par définition, doivent comprendre ce que signifie la commande publique, affirme Renaud Attal, fondateur de la start-up Co-Recyclage, spécialisée dans le réemploi d’objets, de mobilier et d’équipements grand public et professionnels. Rendue plus responsable, elle vise en particulier à rendre l’accès aux marchés publics plus facile aux TPE et PME et dans le meilleur des cas aux structures de l’économie sociale et solidaire (ESS). Dans la réalité, la situation est encore loin de ces objectifs. « La . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article