Le démantèlement d’avions décolle doucement

Un quatrième site français dans les tuyaux

Sur fond de réchauffement climatique, l’industrie aéronautique ne s’est jamais aussi bien portée. Face à une croissance de la flotte mondiale, le secteur se retrouve aussi à gérer les appareils qui ne volent plus. Les prévisions tablent sur 1000 avions au rebut chaque année au cours de la prochaine décennie. L’abandon sur des pistes désaffectées ou dans le désert est une option, mais plus la seule. En France, trois sites assurent la maintenance et le démantèlement depuis plus de dix ans. L’activité plafonne avec une vingtaine d’avions recyclés par an, mais la hausse de la demande pourrait faire évoluer la filière.

Si des réglementations européennes sont appliquées aux conditions de traitement des véhicules et des appareils électroménagers en fin de vie, aucune mesure contraignante extérieure n’existe à ce jour dans l’industrie aéronautique. Cependant, pour des raisons pragmatiques et économiques, certains constructeurs ont décidé de prendre les devants. Plus de 30 000 avions commerciaux sont en service dans le monde. Selon l’association des compagnies aériennes internationales (IATA), le trafic aérien . . .

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