L’export des plastiques à recycler n’a plus la cote

Depuis plusieurs mois, les plastiques sont sous les feux médiatiques, jugés responsables de toutes les pollutions visibles en mer et sur terre, en raison de leur faible recyclage. Le paradoxe, c’est qu’aujourd’hui, les recycleurs de déchets plastiques se retrouvent également épinglés, soupçonnés d’exporter illégalement vers l’Asie. Ces pratiques existent pourtant depuis des décennies. Mais en 2017, la Chine a décidé de stopper l’importation de plusieurs matières à recycler, dont certains plastiques, bouleversant ainsi les échanges mondiaux. Le grand export a connu son heure de gloire. N’est-il pas temps de passer à autre chose ?

L’ère industrielle a apporté son lot d’avancées technologiques, mais aussi d’excès en tous genres. Elle a amélioré la qualité de vie tout en créant une société de surconsommation dont on paye le prix aujourd’hui. L’émergence des plastiques a favorisé le meilleur comme le pire. Depuis la fin de la seconde guerre, la mise au point de plusieurs résines a permis d’importants progrès sur le plan médical, aéronautique, automobile, sanitaire, et sécuritaire. A l . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article