Vrac : un mode de distribution mis à l’épreuve

Recul des ventes et mise en garde de l’Anses

Encouragé par les lois AGEC et Climat, le vrac est-il le modèle d’avenir aussi prometteur qu’on le dit ? Gage de réduction d’emballages, de promotion de circuits courts et de lutte contre le gaspillage alimentaire, le vrac n’en est pas moins soumis aux contraintes de santé publique. Sollicitée par la DGCCRF dans le cadre d’un projet de décret, l’Anses confirme que bon nombre de produits de grande consommation ne pourront être vendus en vrac. Réseau Vrac suit de près cette évolution et continue de se mobiliser en régions alors qu’un recul du vrac est constaté depuis quelques mois.

Propulsée historiquement sur le marché français grâce à la distribution en magasins bio, la vente en vrac connaît un succès grandissant sur le territoire depuis cinq ans. Synonyme de produits sains et de qualité, le vrac a permis de démocratiser la vente de produits issus de l’agriculture biologique. La suppression des emballages réduisant le prix de vente, a rendu ainsi les produits bio plus accessibles. Depuis, le vrac enregistre une adhésion plus large des consommateurs, face à une prise . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article