Décret 3R : les objectifs sèment la confusion

Plusieurs mesures contraires au droit européen

Comment en finir avec les emballages plastiques à usage unique d’ici 2040 ? L’ambition française est-elle justifiée et surtout réaliste ? Censée tracer la voie de la directive SUP (single use plastics), pour réduire l'incidence de certains produits en plastique sur l'environnement, la loi AGEC est allée plus loin en s’attaquant aux emballages plastiques à usage unique. Publié le 30 avril 2021 au Journal Officiel, le décret 3R - comme Réduire, Réemployer et Recycler -  fixe des objectifs jusqu’en 2025. Sur le terrain, difficile pourtant de s’y retrouver, entre l’usage unique, l’emballage inutile, les alternatives possibles ou non autorisées.

Connaître la signification d’un emballage plastique à usage unique, c’est un préalable pour tous les industriels, fabricants et metteurs en marché. Dans son article 1, le décret 3R sème néanmoins une première confusion en évoquant un produit et non un emballage : « un produit en plastique à usage unique est fabriqué entièrement ou partiellement à partir de plastique qui n’est pas conçu, créé ou mis en march . . .

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