Invendus non-alimentaires : le don progresse mais des leviers s’imposent

Encore plus de 30 % des flux détruits

La loi AGEC interdit la destruction des invendus non-alimentaires à compter du 1er janvier 2022. A la place, le réemploi via déstockage et don est préconisé. Dans la réalité, les pratiques évoluent lentement ; plus de 30 % des flux sont encore détruits. Pour en savoir plus sur la nature des invendus non-alimentaires, les causes et leur gestion, l’Ademe a mené l’enquête en 2019 auprès de 500 établissements. Les résultats révèlent deux principales nécessités : réduire les quantités d’invendus à la source, et orienter la fraction recyclée vers le réemploi.

La législation entend par invendus non-alimentaires, des produits neufs, en sortie d’usine ou de magasin, qui n’ont pas pu être vendus dans les circuits traditionnels de vente par les fabricants et les distributeurs, ni valorisés via les canaux internes d’écoulement (soldes, promotions, magasin d’usine, site internet de la marque ou de l’enseigne). Aujourd’hui en France, les invendus non-alimentaires neufs représentent plus de 4 milliards d’euros de valeur marchande, soit 3 % en moyenne du chiffre d’affaires des entreprises. A quelques . . .

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