La valorisation des textiles tributaire de la « fast fashion »

Le réemploi pâtit d’une baisse de qualité

La « fast fashion » fait des ravages dans la gestion des textiles usagés. Les opérateurs allemands et d’Europe du Nord sont confrontés depuis deux ans à une forte dégradation de la qualité. La France bénéficie d’une filière REP gérée par Eco TLC depuis 2009. La seule en Europe qui entre autres, soutient les opérateurs de tri pour compenser leurs pertes de débouchés. Pourtant, l’inquiétude persiste. Une remise à plat du dispositif français serait à l’étude. Les opérateurs craignent d’en être les principales victimes.

Les modes vestimentaires changent vite et apportent en permanence de nouvelles collections sur le marché du prêt-à-porter. Résultat, une consommation fréquente et des flux de vêtements usagés en croissance. En Allemagne, cette situation prend des proportions importantes, avec environ 26 kg de vêtements collectés par an et par habitant. Outre-Rhin, le marché de la fripe représente chaque année, environ un million de tonnes. Cette augmentation est associée à une baisse de qualité et donc de revenus ; sachant que le prix de vente du brut de collecte peut varier . . .

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