Les invendus non alimentaires ont de la valeur

L’État français attendu au tournant pour plus de clarté

Lors de son discours de politique générale, le Premier ministre français a insinué devant l’Assemblée nationale, que les entreprises ne devaient plus jeter leurs invendus, sans donner plus de précision sur les traitements prioritaires. Après la loi contre le gaspillage des produits alimentaires, la France veut s’attaquer à la destruction des invendus non alimentaires. Comment et avec quels moyens ? Il va surtout falloir convaincre les entreprises que le don en vue d’un réemploi est toujours mieux que le recyclage ou l’incinération.

« Aucune entreprise ne jette ses invendus pour les détruire par plaisir. Elle le fait en général parce qu’elle n’a pas d’autre solution ». On a tous en tête les pratiques immorales mais légales d’enseignes comme Zara, H&M ou Amazon. L’absence de traçabilité sur le devenir du produit et de sa seconde vie explique sans doute que des textiles finissent à la benne ou que des équipements électroniques soient démantelés en vue de leur recyclage, avant même de passer par la case don et réemploi.

Pour Pierre-Yves Pasquier, co-fondateur de . . .

Ce contenu est réservé aux abonnés du site L'écho circulaire, si notre contenu vous intéresse, allez voir nos offres d'abonnements.

Partagez cet article