Au sommaire du n° 148 du 25 juillet 2024

Dossiers :

Filières REP : quel avenir pour le réemploi et la réparation ?

  • Début janvier 2024, la Première ministre Elisabeth Borne avait confié une mission à l’inspection générale de l’environnement et du développement durable, au conseil général de l’économie et à l’inspection générale des finances, sur le fonctionnement et la gouvernance des filières REP. Objectif : renforcer les performances environnementales et économiques du dispositif.
  • Le réemploi et la réparation n’échappent pas aux dysfonctionnements. Les responsabilités des éco-organismes sont jugées incompatibles avec ces nouveaux enjeux. Une piste est évoquée : la prise en charge des objectifs et des financements par l’Ademe. Toutefois, le rapport n’entre pas dans les détails concernant les moyens humains et économiques à mettre en place au sein de l’agence.

L’économie servicielle progresse chez les TPE et les grands groupes

  • Depuis 2013, l’économie de la fonctionnalité et de la coopération (EFC) émerge lentement. Des initiatives parfois audacieuses permettent à des entreprises de changer de modèle économique pour devenir plus vertueuses ou tout simplement pour survivre à la concurrence.
  • Fervente partisane de l’EFC, l’Ademe suit de près son évolution et l’encourage à travers les programmes Coop’Ter et TETE. Dans son deuxième panorama publié en juin 2024, l’agence décrit les avancées des projets soutenus et financés entre 2019 et 2023, et propose quelques leviers pour surmonter les freins existants.

Actus :

Hedj redonne vie aux textiles professionnels usagés

Passer de la revalorisation de linge de maison pour enfants à la transformation de textiles professionnels en fin de vie, c’est le basculement opéré par Second Sew en devenant Hedj. Encouragée par la mise en place du 8e flux textiles au 1erjanvier 2025 dans les entreprises, la structure nantaise s’adresse à tous les acteurs économiques de sa région, et souhaite créer un réseau de compétences porté par l’ESS.

Le mobilier, un débouché inspirant pour recycler des plastiques complexes

En France, trois millions de tonnes de déchets industriels en plastiques complexes ou renforcés ne sont toujours pas recyclées selon l’Ademe. Une valorisation locale est néanmoins possible avec des applications dans le mobilier urbain ou d’intérieur. En témoigne le développement prometteur de jeunes PME comme Replace implantée en région champenoise et Carbon Blue, installée près de Marseille.

Crédit : Replace

 

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