Au sommaire du n°144 du 30 mai 2024

Dossiers :

Croissance du don solidaire : faut-il s’en réjouir ?

  • Les dons solidaires augmentent en France. Bon ou mauvais signe ? Les entreprises qui donnent leurs invendus à des associations veulent se mettre en conformité avec la loi AGEC et y trouvent un avantage fiscal mais pas seulement. Entre particuliers, le don ou l’échange se déploie dans les ressourceries, donneries ou à travers des applications numériques pour faire des économies et lutter contre le gaspillage.
  • Ces pratiques peuvent réduire l’achat de produits neufs et répondre aux besoins des plus précaires. Mais elles ne suffiront pas pour basculer vers une société plus sobre et préservante. Le chercheur et spécialiste de l’économie circulaire Rémi Beulque apporte quelques pistes de réflexion pour accélérer le mouvement.

Une TVA circulaire pour booster la réparation

  • La mission d’évaluation de la loi AGEC a été présentée le 29 mai 2024 devant la Commission Développement durable de l’Assemblée nationale. Le bilan est mitigé car beaucoup de retard a été pris sur la mise en application de la loi et sur les mesures de prévention en particulier.
  • Pour y remédier, les deux co-rapporteurs ciblent à travers une centaine de préconisations l’allongement de la durée de vie des produits. La TVA circulaire fait partie des solutions promues aujourd’hui pour développer les métiers de la réparation. Ses partisans espèrent la voir inscrite dans le projet de loi de finances 2025.

Actus :

Premier baromètre sur le réemploi des emballages

La première photographie de la filière vrac et réemploi des emballages ménagers a été publiée en mai 2024. Pour l’instant assez floue, elle sera réactualisée chaque année, et enrichie par les données des professionnels en phase de développement. A l’occasion de son lancement, ce baromètre pose les bases et met en lumière les enjeux de ce marché émergent.

Yuniboat reconditionne les bateaux de plaisance

A 40 ans, un voilier n’est pas forcément au bout du rouleau. Grâce à une maintenance ciblée, et un reconditionnement des pièces d’usage, les bateaux de plaisance peuvent encore naviguer plusieurs années. C’est ce que propose l’entreprise Yuniboat depuis 2022. Prolonger leur durée de vie devient même un enjeu pour la filière nautique qui peine à trouver des solutions pérennes de valorisation. Yuniboat vise une centaine de bateaux reconditionnés d’ici 2025 et réfléchit à un modèle économique basé sur la fonctionnalité.

Crédit : Pixabay

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