Les entreprises qui donnent leurs invendus à des associations veulent se mettre en conformité avec la loi AGEC et y trouvent un avantage fiscal mais pas seulement. Entre particuliers, le don et l’échange se déploient dans les ressourceries, donneries ou à travers des applications numériques pour faire des économies et lutter contre le gaspillage. Ces pratiques peuvent réduire l’achat de produits neufs et répondre aux besoins des plus précaires. Mais clairement, elles ne suffiront pas pour basculer vers une société plus sobre et préservante.
L’Ademe estime à deux milliards le nombre d’invendus non-alimentaires qui dorment dans les stocks des entreprises françaises. En 2021, 655 millions de produits non-alimentaires invendus ont été détruits. La loi AGEC (loi Anti-Gaspillage pour une Économie Circulaire) a permis d’accélérer la dynamique du don de surstocks de produits et matériaux. À travers elle, l’État a en effet mis en place plusieurs mesures obligatoires pour les entreprises, comme l’interdiction totale de jeter leurs invendus non-alimentaires et l’obligation d’avoir recours à des alternatives plus durables, comme le don. Après avoir ciblé les filières REP . . .
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