Ouate de cellulose : quel avenir en France ?

Plusieurs signaux positifs pour 2022

La réglementation va-t-elle donner un coup de pouce à la ouate de cellulose en France ? Ce matériau, issu du recyclage de papier journal, représente en moyenne 7 % des parts de marché de l’isolation. Plusieurs paramètres législatifs, environnementaux et industriels semblent réunis pour favoriser son développement. En France, les « ouateux » exercent leur activité depuis une dizaine d’années environ, et s’organisent aujourd’hui pour renforcer la collecte des vieux papiers. Surtout qu’en arrière-plan, la création d’une filière ouate de cellulose sur le site de Chapelle Darblay est toujours à l’étude.

Fabriquée à partir de vieux journaux récupérés, broyés et traités, la ouate de cellulose représente en France une production annuelle d’environ 50 000 tonnes pour 45 000 tonnes de papiers collectés, pour six fabricants (Cellaouate, Ouatéco, Iso Green Group, Soprema, Dolcea Isolation et Novidem) répartis aux quatre coins du territoire. Les deux principaux en termes de volumes sont Iso Green avec 21 000 t/an et Soprema avec 16 000 t/an. A l’échelle européenne, la production s’élève . . .

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