Quand la psychologie se mêle des déchets de bureau

Comment les collecteurs lèvent les freins au geste de tri ?

Treize millions de personnes travaillent dans les bureaux, soit un actif sur deux qui génère 130 kg de déchets par an. Chaque jour, des milliers de papiers, bouteilles, canettes, piles, cartouches, gobelets finissent dans les poubelles des entreprises. Depuis 2016, le décret « cinq flux » oblige les entreprises de plus de vingt salariés à trier leurs déchets de bureau. Aujourd’hui, seuls 20 % des papiers sont recyclés. Les outils ne manquent pas mais plusieurs freins psychologiques empêchent le décollage. A tel point que des chercheurs travaillent sur la question.

Depuis plus de dix ans, plusieurs entreprises de collecte se sont spécialisées dans le traitement des déchets de bureau en commençant par le plus simple et le plus volumineux, le papier. Progressivement, ces entreprises ont élargi leur périmètre à d’autres déchets générés sur le lieu de travail : bouteilles plastiques, gobelets, canettes, piles, cartouches d’imprimantes, DEEE. La plus ancienne d’entre elles, Elise a démarré il y a vingt ans à Lille. « Nous installons nous-mêmes nos corbeilles de tri associé à un accompagnement préalable des salariés et une communication . . .

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