Il a fallu attendre 1997 en France pour interdire l’emploi de l’amiante après le scandale sanitaire qui a tué et continuera de tuer des milliers de personnes exposées. Plus de vingt ans après, près de 700 000 t/an de déchets amiantés sont encore extraites dont 90 % issus du BTP selon le BRGM. Une fois retirés, ces déchets sont en majorité enfouis ou vitrifiés. Entre une élimination non environnementale et un procédé énergivore et coûteux, deux solutions alternatives sont en cours de développement. Elles portent sur la valorisation du gisement, après neutralisation de la fraction amiantée.
Un matériau amianté n’est pas un déchet comme les autres. Toutes les précautions sont aujourd’hui prises pour le déposer, le stocker et le traiter. Qu’il s’agisse de fibrociment ou d’amiante lié dans diverses applications, il y aurait selon le Syrta (Syndicat professionnel du retrait et du traitement de l’amiante), 50 millions de tonnes mises en oeuvre en France dont 24 millions de tonnes dans le BTP . . .
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