Au sommaire du n° 109 du 03 novembre 2022

Dossiers :

La REP ASL doit réemployer 12 000 tonnes de matériels d’ici 2027

  • Des milliers d’articles de sport et de loisirs sont passés cette année en filière REP ASL, gérée par l’unique éco-organisme Ecologic. Chaque année, cela représenterait un gisement annuel de 104 000 tonnes. Sur ce flux, 12 000 tonnes devront être réemployées d’ici 2027.
  • La logistique autour de la collecte, du stockage et de la réparation ne fait que commencer. Fabricants, distributeurs, opérateurs de collecte et réparateurs, collectivités et usagers travaillent sur de nouvelles pratiques du réemploi. Ecologic et ses partenaires se donnent un an et demi pour évaluer les flux, se préparer à la traçabilité et à l’éco-conception.

Multimédia reconditionné : l’atout du made in France

  • Le marché des smartphones et des équipements informatiques reconditionnés monte en gamme, avec une offre croissante destinée aux entreprises et à l’administration publique. Le contexte législatif (Loi AGEC et commande publique circulaire) et la baisse du pouvoir d’achat sont moteurs.
  • Des reconditionneurs comme Largo, Codeo, Smaaart, PRS et Ecodair affirme leur expertise et se fixe au moins trois objectifs : la vente de matériels labellisés, une production 100 % française du sourcing à la remise en état et une dimension sociale associée.

Actus :

Indice de réparabilité : un accès insuffisant à l’information

L’indice de réparabilité est entré en vigueur en janvier 2021. La liste des appareils électro-ménager et multimédia s’étoffe, mais pour l’instant, des efforts sur l’affichage et la notation sont nécessaires selon la DGCCRF. En parallèle, des sites de référencement sont créés pour mieux informer le consommateur.

Graves de mâchefers : toujours en attente de nouveaux débouchés

Les transformateurs de graves de mâchefers espéraient enfin étendre leur recyclage dans des chantiers d’aménagement et de construction dès l’année prochaine. Mais une harmonisation des guides existant sur les usages des matériaux alternatifs risque de retarder ce projet. Pourtant, il y a urgence : les usages en technique routière s’amenuisent d’année en année.

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