Sommaire du n° 40 du 07 novembre 2019

Topp-Decide va recycler les navires à Fos-Sur-Mer

Quinze ans après le démantèlement du porte-avions Clemenceau qui avait défrayé la chronique et mis le gouvernement de l’époque dans l’embarras, le recyclage des navires s’améliore peu à peu. Des réglementations internationales et européennes ont vu le jour en 2009 et 2013 pour mieux encadrer leur traitement. En Europe, une liste blanche regroupe une trentaine d’entreprises agréées dont quatre françaises. Une cinquième pourrait bientôt les rejoindre. Topp-Decide prévoit l’installation d’une plateforme de recyclage sur la côte méditerranéenne, là où aucun site n’a encore vu le jour. En savoir plus

Le trafic illégal des VHU met l’Europe dans l’impasse

Chaque année, des millions de véhicules hors d’usage (VHU) disparaissent des écrans radars des filières de traitement autorisées en Europe. Malgré des mesures d’encadrement et de suivi obligatoires, le phénomène persiste. Pour la Commission européenne qui annonce une révision de la directive VHU pour 2020, la lutte contre les trafics de VHU fait partie des priorités. En France, une étude récente de l’Ademe cible certains dispositifs européens pertinents et facilement transposables sur le territoire. Le modèle tchèque semble en particulier plébiscité. La future loi sur l’économie circulaire saura-t-elle s’en inspirer ? En savoir plus

Jean-Louis Bergey : « changer les représentations collectives de notre société » (Interview)

Nommé expert national à la direction déchets et économie circulaire en début d’année 2019, Jean-Louis Bergey n’est pas un inconnu à l’Ademe. Ses différentes missions l’ont conduites depuis trente ans, à intégrer plusieurs fonctions au sein de l’agence, parmi lesquelles, chef du département observatoire des déchets, et directeur régional en Aquitaine. A son nouveau poste, il souhaite développer une approche globale de l’économie circulaire, en se fixant deux objectifs : mettre en lumière les impacts de nos activités sur les ressources, et sensibiliser à l’économie circulaire en dépassant le seul volet des déchets. En savoir plus 

La gestion des déchets rattrape son retard digital

Dans la gestion des déchets, il existe un avant et un après digital. Le basculement a eu lieu en France en 2016. Si les plateformes grand public ont vu le jour en 1995 pour ebay et 2006 pour Le Bon Coin, le Web au service des déchets est tout jeune. Après le lancement de Hesus, d’Ecodrop ou d’Organix, il y a trois ans, le déchet est entré de plain-pied dans l’ère digitale. De la plateforme d’informations, au site de mise en relation, de la bourse d’échanges à l’outil serviciel, il y en a aujourd’hui pour tous les goûts. Les déchets et matériaux du BTP restent la plus grosse cible, mais les autres flux suivent de près. Pour les entreprises, comment faire le bon choix dans ce paysage digital florissant ? En savoir plus

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