Au sommaire du n°131 du 9 novembre 2023

Dossiers :

Réparer devient plus accessible

  • Les premières journées de la réparation en France du 20 au 23 octobre 2023 ont rassemblé près de 1200 événements sur tout le territoire. Le ministère de l’Ecologie en a profité pour annoncer des hausses sur le bonus réparation de plusieurs produits.
  • Les consommateurs seront-ils au rendez-vous ? Rien n’est moins sûr. Un accompagnement et un changement de modèle s’imposent. Les artisans, les structures de l’ESS, les écoles de formation et la grande distribution peuvent apporter leur pierre à l’édifice, à condition de jouer collectif.

Palettes en bois : les entreprises sollicitent l’occasion

  • Reflet de la bonne santé industrielle d’un pays, le marché de la palette en bois connaît depuis trois ans en France et en Europe, plusieurs turbulences (Covid, hausse du prix de l’énergie, inflation, guerre en Ukraine). L’emballage bois a toutefois gardé le cap grâce à un équilibre entre la production de neuf et le reconditionnement.
  • Si la palette d’occasion a toujours été moteur dans le secteur, elle a permis ces derniers temps, de soulager bon nombre d’entreprises sur le plan économique et matériel. Certains reconditionneurs en profitent pour convaincre les industries à passer au réemploi et à la reverse logistics. Quant à la future REP DEIC, elle est surtout perçue comme une contrainte supplémentaire et une source d’inquiétudes.

Actus :

Les réparateurs automobiles pas très impliqués sur la PIEC

Dans l’automobile, la pièce issue de l’économie circulaire (PIEC) doit être proposée par les réparateurs agréés, suite au décret de 2016 sur l’emploi de ce type de pièces. Or, la réalité est tout autre. Le premier baromètre annuel lancé par Mobilians révèle plusieurs freins à l’utilisation des pièces d’occasion et remanufacturées, par méconnaissance ou préjugé. Ces indicateurs serviront à l’organisation professionnelle pour remobiliser ses troupes et accélérer le déploiement des PIEC sur le marché français.

Aux Ulis, la logistique au service du réemploi dans le bâtiment

Pour gagner des parts de marché et convaincre les professionnels du bâtiment, les acteurs du réemploi de matériaux doivent surmonter deux difficultés majeures : le stockage et le transport. Dans cette démarche circulaire, la logistique peut anéantir les bénéfices environnementaux recherchés. D’où la nécessité d’associer une opération logistique dès la conception d’un projet de construction. Exemple à Paris, avec Smart Construction Logistics et la plateforme des Ulis.

 

 

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